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 Nos produits de la ruche : 

  • Miel de lavande, d'oranger, de vipérine, de montagnes

  • Propolis : pastilles, gélules, gouttes, sprays, crème, savon

  • Gelée royale : pure, ampoules, gélules, BIO, congelée ou non, française ou non

  • Pollen : poudre, gélules

  • Pain d'abeilles

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 Informations sur les produits de la ruche : 

  • Informations extraites de la thèse "Miel et autres produits de la ruche"

 Le Miel : 

            Le miel et les Hommes vivent depuis très longtemps « main dans la main ». Il était source d’immortalité dans l’Egypte antique, présentait une grande valeur religieuse durant l’Antiquité et est important dans certains rituels de naissance et de mort en Afrique. Egalement, on le retrouve dans certains textes de la Bible ou du Coran qui le présentent comme un des symboles de la prospérité et de l’abondance. Des textes égyptiens vieux de plus de 2000 ans indiquaient ses propriétés médicinales (soigne les blessures, affections du tube digestif, des reins, cicatrisant). Hippocrate et d’autres médecins de l’époque le recommandaient dans certaines pathologies, comme fortifiant de la vue et des organes sexuels, dans le traitement de la toux, des plaies, des angines…et ceci au fur à mesure des différentes époques traversées, que ce soit le Moyen-Age, la Renaissance…

 

            Le miel est défini comme « la denrée produite par les abeilles mellifiques à partir du nectar des fleurs ou des sécrétions provenant de parties vivantes de plantes ou se trouvant sur elles, qu’elles butinent, transforment, combinent avec des matières propres, emmagasinent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. Cette denrée peut-être fluide, épaisse ou cristallisée. »

            De plus, l’ajout de l’adjectif « pur » associé au mot « miel » est interdit car c’est un produit 100% naturel, sans additif alimentaire.

 

            Le miel est une source d’énergie pour l’abeille car il contient principalement des sucres simples comme le saccharose, le glucose et le fructose mais aussi des vitamines, sels minéraux, enzymes, acides aminés, acides organiques ou encore des substances aromatiques.

            Le miel sert de réserve de nourriture pour la ruche en cas de pénurie de nectar (hiver) et d’isolant climatique.

            Tout d’abord, le miel présente une innocuité absolue et une parfaite tolérance, même à doses très élevées. De plus, il peut prétendre à de nombreux avantages nutritionnels et énergétiques.

           Ainsi, il aurait une action dynamisante, apéritive, anti-oxydante (par le béta-carotène, les polyphénols…), facilite l’assimilation d’autres aliments grâce à la présence d’enzymes (amylase…), exerce une action positive sur la croissance staturo-pondérale de l’enfant en bas-âge, améliore l’assimilation du calcium et du magnésium dans les os, a des actions anti-anémique (fer, vitamines B6 et B9), antiseptique, antitoxique, digestive (réduit l’acidité gastrique), béchique, émolliente, fébrifuge, laxative, cardio-protectrice (vitamines B6 et B9 préservant la fluidité sanguine), hépato-protectrice, sédative, cicatrisante, hypotensive.

​            Son action antibactérienne aurait deux origines : l’eau oxygénée produite par l’abeille et les divers composés chimiques issus de la source florale.

            Elle peut-être définie par quatre facteurs :

- l’effet osmotique : le miel est hypertonique, ceci grâce à l’action de sucres simples sur l’eau contenue dans les bactéries, et provoque la lyse de la membrane bactérienne, une inhibition de la croissance et la mort du micro-organisme.

- le pH : le miel est acide et est actif contre les germes Escherichia coli, Salmonella, Pseudomonas aeruginosa, Streptococcus pyogenes, Corynebacterium diphtheriae, Bacillus cereus.

- le peroxyde d’hydrogène : il est très actif contre les bactéries

- les facteurs non peroxydiques comme certains acides ou composés volatiles ainsi que des flavonoïdes et acides phénoliques transmis par la plante.

            Apportant en moyenne 350 kcal pour 100g, le miel est très énergétique et apporte de nombreux nutriments essentiels. Il va par exemple être intéressant dans l’alimentation d’un sportif en améliorant l’endurance. De plus, c’est un très bon anti-fatigue, aide à lutter contre les agressions et est particulièrement indiqué en tant que complément alimentaire dans les carences nutritionnelles, apportant vitamines ou encore acides aminés.

            Grâce aux différentes investigations et pratiques opérées à Limoges ainsi qu’à Cuba et Cremona en Italie, le miel a démontré son activité cicatrisante et également des propriétés nettoyantes, désinfectantes.

            Ainsi, de part sa pression osmotique favorable, le miel est un bon véhicule permettant d’améliorer l’assimilation par l’organisme d’autres composés comme par exemples les huiles essentielles ou la propolis. On va parler de propomiel quand le miel est mélangé avec des extraits hydro-alcooliques de propolis et d’aromiel dans le cas des huiles essentielles.

            Des phénomènes de synergie vont pouvoir être observés et vont augmenter les effets de ces produits ou bien diminuer les effets indésirables (brûlures avec les extraits hydro-alcooliques de propolis ou côté hépato-toxique de certaines huiles à visée anti-infectieuse avec association à un produit hépato-protecteur).

            Pour le traitement des brûlures ou des plaies, le miel est utilisé de préférence sous forme liquide directement ou bien par le biais de compresses imbibées, après nettoyage des lésions et ceci une à deux fois par jour.

            Le miel peut être pris seul ou associé à du pain, en remplacement du sucre traditionnel ou dissous dans une boisson chaude pour avoir un effet plutôt calmant (pas trop chaud pour ne pas détruire les principes actifs thermolabiles) ou à une boisson froide pour un effet plutôt énergisant.

            Seules les diabétiques ou les personnes souffrant de lithiases urinaires oxaliques (présent dans le miel) doivent éviter le miel, les allergies restant assez rares.

            Enfin, l’administration de miel à des nourrissons prête à contreverse, celle-ci pouvant provoquer le développement d’hypersensibilités à certaines substances contenues dans celui-ci.

            Pour une bonne conservation du miel, pendant de nombreux mois, il faut faire attention à 3 facteurs : l’humidité, la chaleur et la lumière.

            Si celui-ci est soumis à une température trop importante, il va y avoir une dégradation des sucres, une perte d’arôme et une augmentation de l’acidité.

            Il va falloir faire attention au taux d’humidité, le miel étant très hygroscopique et éviter tout risque de cristallisation, en procédant à une pasteurisation par exemple.

            La majorité des miels viennent d’une flore bien diversifiée. Ainsi, il est fréquent que l’ensemble des abeilles d’une même ruche visitent plusieurs espèces végétales différentes fleurissant dans leur secteur de butinage. Il en résulte que les miels peuvent définis comme poly-floraux ou uni-floraux.

     

            Comme dis précédemment, il est très rare, dans la nature, de pouvoir récolter un miel complètement unifloral, il s'agit donc toujours de miels en provenance principale de la plante indiquée. Par ailleurs, chacun des miels répertoriés possède, en plus de ses propriétés et indications plus spécifiques, toutes les autres communes aux miels en général.

 La Propolis : 

              Nommée « cire noire » dans les textes anciens, la propolis est connue et utilisée depuis les temps les plus reculés. Hippocrate recommandait l’application de celle-ci pour traiter les ulcères et les plaies. A Rome, les abeilles et les produits de la ruche faisaient l’objet d’un culte, la propolis se vendant très cher et accompagnait chaque légionnaire dans les campagnes militaires. Elle servait à momifier les cadavres en Egypte. A la fin du XIX° siècle, la propolis est en plein essor grâce à ses vertus anti-infectieuses, cicatrisantes et anti-inflammatoires, employée sous forme d’onguent, d’emplâtre, de lotion ou de fumigation. De nos jours, elle est utilisée surtout en Europe de l’est, en Asie et notamment au Japon.

 

             La propolis est la substance composée par les abeilles pour protéger la ruche, grâce à certains éléments naturels comme les résines végétales sécrétées par les bourgeons et l’écorce de certains arbres, notamment les peupliers. Les insectes vont l’appliquer à l’intérieur et à l’extérieur de la ruche, pour fortifier et assainir l’environnement  et également s’en enduire le corps pour se protéger des maladies, des ennemis naturels. Ainsi, l’abeille va l’utiliser pour boucher les ouvertures, lisser les parois et surtout « désinfecter » la ruche, lieu propice au développement bactérien, à cause de la température élevée (35-38°c), de l’humidité de 70% et de la forte teneur en sucre au sein de celle-ci, et, également, en en enduisant les alvéoles avant le dépôt des œufs ou le stockage du pollen ou du miel.

 

             De plus, associée à la cire, la propolis va servir à « momifier » tout intrus de la ruche (souris…) qu’elles auront tué par leurs piqûres, trop lourd à déplacer pour éviter la décomposition de celui-ci et donc la contamination de la colonie.

Très recherchée par l’Homme pour ses propriétés, très riche en composés antioxydants et en flavonoïdes, à l’instar du vin et du thé, elle est constituée d’un mélange de résines, cires d’origine végétale et de cire d’abeille ainsi que des molécules aromatiques ou essences végétales, des acides organiques, des composants phénoliques, des aldéhydes aromatiques, des coumarines, vitamines et minéraux.

 

             Elle est utilisée dans les atteintes respiratoires, ORL, de la région buccale ou dermatologiques grâce à ses actions anti-inflammatoire, anesthésiante, analgésique, immuno-stimulatrice et cicatrisante.

Elle trouve aussi une application en médecine vétérinaire dans le traitement des plaies infectées ou dans les cas de fièvre aphteuse.

             La propolis a tout d’abord une forte action antibactérienne, bactériostatique pour être plus précis, ainsi qu’un action anti-virale, grâce à la présence de flavonoïdes et de composés aromatiques. Cette action protège la ruche de la pourriture du couvain ou maladie de la loque causée par un bacille.

Elle inhibe aussi le développement des levures pathogènes, ce qui permet d’éviter la décomposition de certains intrus par exemple.

 

             De plus, elle possède des propriétés anesthésiantes locales dues aux huiles essentielles ou encore des propriétés cicatrisantes. Elle lutte aussi contre les caries dentaires, les gingivites, réduit l’inflammation, le risque de thrombose, aide à soigner les troubles ORL, les aphtes, les ulcères gastriques, l’hypertension, les affections pulmonaires, la tuberculose…

             Les allergies à la propolis touchent environ 1 personne/2000, celles-ci étant la plupart du temps des individus déjà allergiques aux piqûres d’abeilles. On observe des cas de crises d’asthme si inhalation ou des dermatites si application locale sur la peau, notamment chez les asthmatiques ou les personnes sujets à l’urticaire.

 

             La propolis doit être conservée à l’abri de la lumière, de l’humidité, de la chaleur et doit être utilisée aussi fraîche que possible.

On peut la conserver sous forme lyophilisée, ce qui lui permet de garder toutes ses propriétés sur une très longue durée.

 La Gelée Royale : 

            Décrite comme conférant l’immortalité aux dieux de l’Olympe chez les Grecs de l’Antiquité, elle est consommée depuis des siècles par les hommes mais n’a été vraiment observée que vers la fin du XVII° siècle par Swammerdam et par Aristote par la suite. Plus tard, les travaux de divers scientifiques ont montré le rôle de la gelée royale dans la vie de la reine et les possibles applications en médecine humaine.

 

            Nourriture exclusive des reines ou lors des 3 premiers jours de la vie larvaire des abeilles, la gelée royale, d’aspect visqueux et de blanc crémeux à jaune doré pâle, est sécrétée par les nourricières.

            Sa composition dépend de sa destination dans la ruche et de la race des abeilles la produisant.

 

            Ainsi, cette nourriture va permettre le développement des organes sexuels de la reine et le poids de celle-ci va se trouver 6 fois supérieur à celui de l’ouvrière, preuve de la possible présence de facteurs de croissance. De plus, la reine va être beaucoup plus résistante aux maladies que les autres abeilles de la ruche et va vivre beaucoup plus longtemps (4 à 5 ans au lieu de 45 jours environ). Sans oublier que celle-ci peut déposer jusqu’à 2000 œufs par jour, soit son propre poids, en période de reproduction.​

 

            La gelée royale possède de nombreuses propriétés notamment au niveau métabolique, nutritif et énergétique. Elle est, de plus, d’une innocuité totale même à doses élevées. Elle va améliorer l’humeur et l’action de certaines enzymes, par exemple au niveau du foie, favoriser l’oxygénation des tissus, augmenter la résistance au froid, stimuler l’appétit et accroître la vitalité.

 Ses propriétés eupeptiques, analgésiques, hypocholestérolémiantes, érythropoïétiques sont connues et elle possède des applications intéressantes dans certaines douleurs rhumatismales, dans la croissance des prématurés et dans certains symptômes rénaux rencontrés au cours de la grossesse.

On peut également l’utiliser comme antiviral contre l’herpès ou la grippe ou comme antibactérien.

De plus, la gelée royale trouve une indication dans les états de convalescence, de fatigue physique et morale.

            La gelée royale stimule les organes hématopoïétiques et donc la production de globules rouges et blancs, particulièrement utile dans les anémies fonctionnelles du sujet âgé.

Elle stimule l’appétit et la prise de poids grâce à son activité eupeptique et régulatrice des troubles digestifs fonctionnels.

Elle est également source de bien-être en stimulant, euphorisant, tonifiant l’organisme, ceci améliorant le rendement physique, intellectuel et sexuel notamment chez les sportifs ou encore les étudiants.

La gelée royale de part son action immunostimulante va aider à lutter contre les agressions, va retarder les effets du vieillissement sur les phanères et la peau (grâce à la richesse en vitamine B5).

 

            La gelée royale stimule l’appétit et réhabitue l’organisme à métaboliser au niveau digestif. A dose élevée, elle est utilisée comme antivirale.

            La gelée royale n’ai pas soumise à quelconque contre-indication précise (en dehors du cas particulier des patients cancéreux), est reconnue d’une totale innocuité, mais sa richesse en protéines l’expose tout de même à un risque allergénique possible.

Elle peut aussi provoquer des troubles bronchiques chez les asthmatiques à cause de son caractère astringent.

             Elle doit être conservée de préférence sous atmosphère stérile, sans oxygène, puis une fois le récipient ouvert, doit être placée au réfrigérateur à température inférieure à 5°c.

On peut également trouver de la gelée royale lyophilisée sous forme de gélules ou de capsules mais présentée ainsi, elle perd une partie de ses propriétés par l’évaporation de ses composants volatiles.

Il existe toutefois d’autres formes comme les ampoules sous vide ou en flacons, en comprimés ou mélangée avec du miel

Dans chaque cas, les dosages peuvent être variable, ce qui rend la mise en place d’une formule constante, optimale et uniforme difficile.

 Le Pollen : 

            Tiré du mot grec « palê » signifiant farine et poussière, le pollen va servir de source de protéines (20%) pour la ruche mais contient également des glucides (35%), des enzymes, toutes les vitamines du groupe B et des vitamines C, D et E, des acides aminés dont les 8 essentiels, du Beta-carotène en quantité élevée, des minéraux, une hormone de croissance, des oligo-éléments ou encore des substances antibiotiques actives.

 

            Utilisé comme fortifiant de l’organisme, ce pollen peut aussi être employé en cas de constipation, de nervosité, de prostatite, d’hypertrophie de la prostate, dans l’alimentation animale, en cosmétique ou encore pour augmenter la résistance aux infections. Il est le moteur du fonctionnement de la ruche en permettant la croissance du couvain et est indispensable car étant la seule source de protéines pour l’abeille. Sans ce corpuscule microscopique, il ne peut y avoir fabrication de gelée royale ou de cire.

 

            La récolte du pollen se fait par le biais d’une grille posée à l’entrée de la ruche et dont la taille est parfaitement calibrée pour en récupérer une quantité optimale, et ceci sans mettre en danger la survie de la ruche. Egalement, cette récolte doit se faire lors des périodes où la reine pond le moins pour maintenir la croissance du couvain. Le pollen ainsi obtenu peut être conservé congelé, lui permettant de garder son entière qualité ou bien séché mais perdant la moitié de sa valeur thérapeutique par cette méthode.

             Il existe ainsi de nombreux types de pollens de constitution différente, suivant les espèces végétales, le climat, la région géographique, la période de récolte ou encore la nature du sol.

             Le pollen peut être utile dans certaines carences alimentaires, en administration quotidienne. Selon des études réalisées sur l’animal, il serait bénéfique pour la reproduction, pour la croissance, pour le transit intestinal en traitant à la fois constipation et diarrhée. Ainsi, il aurait des propriétés antibiotiques notamment sur la salmonelle et servirait de fortifiant en cas de fatigue psychique ou physique. D’autres travaux relatent son action sur certaines affections hépatiques, sur l’hypertension ou dans les troubles de la prostate.

             Le goût du pollen, variable selon son origine, rappelle celui du foin ou de la paille sèche de blé. Heureusement, plusieurs formes commercialisées existent et avec des saveurs différentes. Concernant la posologie, il est préconisé de prendre 20g par jour pour une cure de 1 à 3 mois, suivie d’une cure de 4 à 6 semaines à chaque changement de saison.

             Le pollen est connu pour déclencher des allergies et notamment ceux de graminés, de saule, de tilleul, de peuplier ou de bouleau, ceux-ci étant anémophiles, donc en suspension dans l’air.

Cependant, le pollen d’abeilles peut même être consommé par les personnes allergiques car celui-ci a été transformé par l’insecte via sa salive, détruisant ainsi la majorité des allergènes. De plus, il peut être utilisé dans le traitement de l’allergie, en inhibant la libération d’histamine par le biais des flavonoïdes et en stimulant le système immunitaire grâce à la présence de cuivre, zinc, vitamines A et E, sélénium, arginine et leucine.

Dans le temps, les grands-mères traitaient le rhume des foins par le miel, celui-ci contenant des grains de pollen, et une désensibilisation lors d’allergie au pollen peut également se faire par prise orale de ces corpuscules modifiés par l’abeille.

 

             Lors d’ingestion massive de pollen ou en début de cure, on peut observer des troubles digestifs comme des diarrhées, des douleurs abdominales et de possibles irritations au niveau de la bouche et de la gorge. Il faut éviter toute prise le soir pour limiter l’effet psychostimulant de celui-ci pendant le sommeil. L’insuffisant rénal ou le diabétique doivent également s’abstenir de toute ingestion.

 

             Le pollen peut être séché afin d’éviter tout développement de moisissures ou de levures. Il sera ensuite stocké dans un endroit sec pour limiter le risque d’insectes, d’acariens ou de processus d’oxydation, à l’abri de la lumière et de la chaleur. Toutefois, ce pollen aura perdu de son potentiel thérapeutique par perte de ses composants volatiles.

 

             Il peut être congelé le jour de sa récolte pour conserver ses propriétés. Il faut aussi noter que le pollen peut subir différentes opérations visant à améliorer sa conservation et peut se présenter sous diverses formes comme les extraits alcooliques ou hydro-alcooliques, les extraits mous, les granules, les tablettes, ou encore les mélanges avec le miel.

 Le Pain d'abeille : 

            Le pain d’abeille est constitué du pollen butiné et conservé dans les rayons après fermentation grâce aux sécrétions salivaires, riches en enzymes, de l’abeille. Ainsi, en présence d’humidité et de chaleur, le pollen va germer et se détacher de son enveloppe protectrice pour commencer sa fermentation lactique. Ce pain va constituer la base de la nourriture protéique des abeilles, notamment lors des périodes de production de la gelée royale ou lors de l’élevage du couvain. Une cellule de pain va contenir le stock de protéines pour l ‘élevage d’une larve. Les insectes n’en consomment qu’au début de leur vie adulte pour la fabrication des sécrétions comme la gelée royale, les ferments salivaires ou encore la cire et ceci avant de quitter la ruche pour butiner et ne consommer que du miel par la suite.

            D’un point de vue nutritionnel, le pain d’abeilles a la même valeur nutritive que le pollen, moins riche en potassium toutefois. Il est riche en protéines et fournit tous les acides aminés essentiels, non synthétisés dans l’organisme. Il contient aussi des vitamines du groupe B, du potassium et de nombreuses enzymes.

            Ce produit peut être absorbé au niveau de la bouche sous forme de bonbons, en ne buvant pas dans l’heure qui suit.

La posologie est d’environ 2g par jour pour un adulte et 0,5g par jour pour un enfant. De plus, le pain d’abeille possède une excellente tolérance et ne présente aucune contre-indications ni allergies connues.

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